Le Cap-Vert ou Cabo Verde en portugais, est un État insulaire d’Afrique de l’Ouest composé d’un archipel de dix îles volcaniques, dont neuf sont habitées.
Situé dans l’océan Atlantique, à 650km du Sénégal, il couvre une superficie de 4 033 km2. L’archipel se divise en deux séries d’îles :
Les îles du Cap-Vert sont essentiellement d’origine volcanique ; leur histoire naturelle s’inscrit dans le processus géologique de l’ouverture de l’océan Atlantique ainsi que dans la formation des îles proches du continent africain, notamment l’archipel des Canaries. En effet, les îles se sont toutes formées, par un volcanisme de « point chaud » sur le fond marin, à proximité de la plateforme africaine.
Les toutes premières manifestations volcaniques remontent à l’Ère Secondaire, période durant laquelle l’expulsion de laves a ramené du calcaire, à la surface, tel qu’on a pu l’observer sur l’île de Maio, située dans le groupe oriental de l’archipel.
Selon Serralheiro (1970)4, les activités volcaniques, à la naissance de l’archipel du Cap-Vert, ont eu leurs origines dans le Paléogène. Les manifestations les plus anciennes auraient en effet été localisées sur l’île de Maio, ce qui explique une intrusion de roche essexite remarquable qui a conduit à une élévation des sédiments mésozoïques du substrat marin de l’archipel.
L’affleurement des plus anciens rochers dans l’île de Maio, et ce par le fait que les îles orientales (Maio, Boa Vista et Sal) sont les plus rabotées par l’érosion, indique qu’elles sont les plus anciennes. Toutefois, il existe dans toutes les îles un complexe éruptif ancien (CA) daté du Paléogène, quelquefois dissimulé par des accumulations de laves issues d’éruptions plus récentes, qui les surmontent.
Dans ces « îles océaniques », une grande partie des matériaux éjectés par les activités volcaniques est submergée, raison pour laquelle les connaissances actuelles sont assez limitées.
Mais en dehors de cela, les îles se sont groupées en trois grandes structures érigées à partir de la plateforme marine, qui est estimée à une profondeur de 4 000 mètres ; il existe aussi des sous-îles qui, elles, n’ont pas tout à fait émergé du niveau de la mer.
Ainsi, les îles de Santiago, Maio, Boa Vista et Sal font partie de la structure orientale avec un alignement Sud-Nord ; les îles de São Nicolau, Santa Luzia, São Vicente, Santo Antão et les ilots Branco et Raso reposent sur un support de la ligne Est-Ouest, tandis que les îles de Fogo et de Brava se sont groupées à l’ouest de l’île de Santiago.
D’autre part, il a été constaté qu’en raison d’une faible profondeur des plateformes entre les îles de São Nicolau, São Vicente, et entre les îles de Maio et Boa Vista, des surfaces émergées peuvent apparaître pendant les périodes de régression marine au Quaternaire.
Le complexe ancien dans la nomenclature géologique des îles date du Paléogène, la période Miocène inférieure qui présente des roches très altérées par le temps, avec une dominance d’argiles coupées par un dense réseau de filons de nature basaltique. On trouve également des gabbros, de profondes structures de nature phonolitique et carbonatite.
Les îles auraient pu subir de notables développements pendant le Miocène, comme le montrent les affleurements du CA visibles pratiquement dans toutes les îles. Aujourd’hui, les affleurements apparaissent surtout dans les amples vallées et ravines, sauf dans des cas rares, sur l’île de Santiago, où il n’est pas inhabituel d’en trouver à de hautes altitudes de plusieurs centaines de mètres au-dessus du niveau de la mer.
Ces structures insulaires, datant de l’Ère Tertiaire, auraient été démantelées pendant l’Oligocène et/ou le Miocène inférieur (Serralheiro, 19765), lorsque se poursuivit une longue pause ou au moins, une réduction accentuée des activités éruptives.
L’activité éruptive aurait repris durant le Miocène moyen avec d’intenses recrudescences suivies par des émissions de laves sous-marines et subaériennes, ce qui correspondrait à la formation de Flamengos (λρ) dans la nomenclature géologique de l’île de Santiago. Cette activité est d’ailleurs concordante avec une intense activité volcanique de la plaque africaine (Burke & Wilson, 1972).
Toujours au Miocène, après l’activité ignée de la formation de Flamengos (λρ), suivit une longue pause durant laquelle des dépôts sédimentaires (formations des Organes) furent formés, à l’origine d’un conglomérat très hétérogène, parfois cimentés et remarquablement altérés. L’épaisseur et l’affleurement, significatifs en matière de hauteur, attestent d’une topographie avec des dimensions très différentes de celles des îles que l’on connaît aujourd’hui.
À la proximité des côtes, affleurent des dépôts de conglomérats et de calcarénites fossilifères couvrant d’anciennes plateformes marines. C’est bien à l’île de Santiago que cette formation marque une ceinture sédimentaire dans les falaises et vallées, tout près de la mer. À la fin du Miocène et du Pliocène, l’activité volcanique recommença avec une énorme intensité sur l’archipel, provoquant l’édification d’énormes masses volcaniques. Cette importante phase éruptive (PA) est responsable des formes dominantes typiques du relief des îles. Le processus n’a pas été continu, avec de grandes périodes de pauses pendant lesquelles se sont formées de longues vallées fossilisées causées par l’écoulement préliminaire des laves.
Les sommets les plus importantes des îles de Fogo, de São Nicolau, de Santa Luzia et de São Vicente sont des héritages des flancs des paleo-volcans de cette période. Ces anciens appareils volcaniques d’émission à grands flux de laves ont été démantelés par l´érosion, cependant il est encore possible de localiser leur position par la déclivité de ces empilements de lave.
D’un point de vue lithographique, cette série couvre des couches sous-aériennes prédominantes de rochers basaltiques, des rouleaux de laves causés par des écoulements sous-marins, des pyroclastes, des phonolitiques et des trachytes. De façon intercalée dans les couches basaltiques, l’affleurement de fragments de roche et de dépôts sédiments fluviales témoigne de la présence d’anciennes vallées et de cours d’eau fossilisés par des coulées des laves.
Une phase plus tardive de ce complexe éruptif (PA) est matérialisée par des écoulements de laves fluides plus récents. En effet, sur l’île de Santiago, cette phase est qualifiée de « formation de Assomada » correspondant aux laves fluides qui ont formé les plateaux d’Assomada, Achada Lém et Achada Falcão au centre oriental de l’île.
Toutes les îles, à l’exception de Maio, présentent des cônes volcaniques bien conservés résultant des émissions de pyroclastes et des petits écoulements de laves datés du Quaternaire. Néanmoins, il est encore possible, contrairement à l’île de Sal, de visualiser le lieu où les cônes se sont concentrés dans le Nord et dans le Centre Ouest de l’île, datant de – de 2 MA.
Il existe un grand nombre de ces appareils volcaniques sur les plateaux du centre de l’île de Santiago, et sur ceux, littoraux, des anciennes plages soulevées du Quaternaire. Les points culminants des îles de Brava, de Fogo, de São Nicolau et de Santo Antão correspondent à des cônes volcaniques de cette période éruptive récente.
Jusqu’à présent, l´île de Fogo reste la seule à enregistrer encore des activités éruptives. Pendant le XVe siècle, après le peuplement de l’archipel, plus de vingt éruptions ont été recensées, surtout dans la partie intérieure de Chã-das-Caldeiras, au centre de l’île
Quelques manifestations secondaires du volcanisme continuent à se vérifier, plus spécifiquement, des petites secousses sismiques enregistrées régulièrement au niveau de l’île de Fogo et de sa petite voisine Brava. En général, les îles se distinguent en présentant d’énormes massifs montagneux, systèmes de serres, coupés par de profondes vallées et ravines.
Le relief de la zone côtière reste généralement plat avec toutefois des plages soulevées en terrasses côtières, présentant parfois différents niveaux se terminant par des falaises d’altitudes variables. À proximité des cours d’eau et des rivières, on trouve aussi des plages et des lagunes.
Sur les plages à plusieurs niveaux, on peut voir apparaître des dunes, trait dominant des îles orientales ainsi que sur les îles de Santa Luzia, São Vicente et Santiago, les plus anciennes et les plus fossilisées. Il arrive même que des champs de dunes mobiles soient véhiculés par le vent dominant sur ces îles orientales, incluant celle de Santa Luzia.
Toutefois, dans le contexte général des caractéristiques topographiques des îles, nous pouvons distinguer deux grands groupes : les îles orientales et ses plaines (Santo Antão, São Vicente, Santa Luzia, São Nicolau) et le groupe du Sud-Ouest (Santiago, Fogo, Brava).
Les îles du Cap-Vert étaient inhabitées avant l’arrivée des premiers explorateurs portugais en 1460. Bien qu’il y ait des rumeurs de passage humain sur certaines des îles du Cap Vert avant 1460, soit par des pêcheurs originaires de la côte africaine proche, ou par le vénitien Cadamosto, qui aurait aperçu l’île de Boa Vista en 1456, l’histoire a attribué la découverte de ces îles à Diogo Gomes et António da Noli (génois au service du roi du Portugal), en 1460, à bord de deux nefs.
São Cristóvão (Boa Vista), Lhana (Sal), São Jacob (Santiago), São Filipe (Fogo), Maias (Maio), ont été successivement découvertes et abordées cette même année.
Les autres îles (Santo Antão, São Vicente, São Nicolau, Santa Luzia et Brava – appelée initialement Saint João) seront découvertes par Diogo Afonso entre 1461 et 1462, qui partagera l’administration de l’île de Santiago avec Antonio da Noli. Le premier s’installera à Alcatrazes (Praia Baixo) tandis que le second s’installera dans ce qui deviendra la première ville de l’Afrique Occidentale, Ribeira Grande (Cidade Velha).
Pendant plus de deux siècles le Cap-Vert sera un centre actif de trafic d’esclaves et le lieu d’escale obligatoire du commerce triangulaire entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique (le Brésil essentiellement). Ribeira Grande, aujourd’hui Cidade Velha, située au sud de l’île de Santiago, devint alors la première capitale de la nouvelle colonie : une cathédrale en ruines, une forteresse encore bien accrochée à ses rochers et un pelourinho (pilori) où les esclaves étaient fouettés sont les symboles de la domination coloniale et les derniers témoins de la présence portugaise dans cette région.
A partir du milieu du XVIIème. siècle la colonie entre dans une période de déclin économique, sous l’effet conjugué de la concurrence dans le commerce des esclaves et de la chute de la production de coton. A cela s’ajoutent les problèmes liés à l’administration de l’empire portugais et au monopole des compagnies coloniales. Les commerçants et les propriétaires d’exploitations agricoles commencent alors à émigrer.
Au cours du XIXème. siècle l’exportation de sel, d’urzela (lichen dont le colorant était utilisé en teinturerie) et de purgueira (ricin) s’accroît. Mais la métropole investit très peu au Cap-Vert. De plus, les terres sont mal réparties. Les plus rentables sont attribuées aux grands propriétaires (les morgados) et lors des grandes sécheresses, comme celles de Fogo, entre 1862 et 1867, la situation devenant dramatique, des révoltes éclatent. Le cycle infernal se répète : des famines, des morts, une forte émigration. Entre ces deux dates la population de Fogo est passée de 58600 habitants à 33800. En 1869 c’est l’abolition de l’esclavage et son revers de médaille : des milliers de paysans sans emploi et sans revenus vont encore grossir les rangs de l’émigration.
Après cinq siècles de souffrances et de colonisation le Cap-Vert va accéder à l’indépendance, en juillet 1975. Les mouvements politiques pour l’indépendance du Cap-Vert s’inscrivent dans les autres mouvements d’émancipation coloniale en Afrique. Dès le début des années 60, plusieurs intellectuels Cap-verdiens participent à la lutte anticoloniale organisée par le PAIGC (Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert) qui avait été fondé en 1956. Parmi les membres fondateurs figuraient Aristides Pereira et Amílcar Cabral, ce dernier ayant eu un rôle politique et idéologique prépondérant dans l’action commune des deux pays. Après le tristement célèbre massacre du port de Pidjiguiti (Guinée-Bissau), en 1959, où 50 dockers grévistes furent tués, le PAIGC renforce son action sur le terrain. Par ailleurs, au Mozambique et en Angola, où la guerre anticoloniale s’intensifie, des exactions de l’armée portugaise ont également lieu. L’ONU condamne le Portugal qui est de plus en plus isolé sur la scène internationale. En 1965, une partie du territoire guinéen est libéré et conquis par les forces du PAIGC, mais en janvier 1973 ce mouvement est touché de plein fouet par l’assassinat d’Amílcar Cabral. Ce qui n’empêche pas, toutefois, qu’en novembre de cette même année une Assemblée populaire proclame l’indépendance de la Guinée-Bissau, cinq mois avant la Révolution des œillets au Portugal. Celle-ci va accélérer le processus d’indépendance du Cap-Vert, proclamée le 5 juillet 1975 par une Assemblée constituante élue.
Une transition pacifique
Le projet de fusion progressive avec la Guinée-Bissau s’écroule peu de temps après l’indépendance. En effet, en novembre 1980 un coup d’Etat renverse le gouvernement PAIGC à Bissau et, au Cap-Vert, le 12 fevrier 1981 le PAIGC devient le PAICV (Parti Africain pour l’Indépendance du Cap-Vert), avec à sa tête Aristides Pereira. Les nouveaux dirigeants du pays se donnent comme principaux objectifs la réforme agraire, l’élargissement des relations commerciales, la formation de techniciens et la politique de non-alignement.
En 1990, sans effusion de sang et sans guerre civile, le Cap-Vert assure le passage vers un système de multipartisme, constituant ainsi une exception exemplaire dans le monde luso-africain. Des élections législatives ont lieu, le MPD (Mouvement pour la Démocratie) obtient 56 sièges sur 79 à l’Assemblée Nationale, devenant le parti majoritaire, et le PAICV, avec 23 députés, devient un parti d’opposition. Les députés sont élus au suffrage universel direct, pour un mandat de 5 ans. En février 1991, soutenu par le MPD, António Mascarenhas Monteiro, devient le nouveau président de la République (il sera réélu en 1996). Un an après, une révision de la Constitution a lieu, aux termes de laquelle l’Assemblée Nationale voit son pouvoir renforcé en ce qui concerne les questions fondamentales de politique intérieure et extérieure.
Les nouveaux dirigeants optent pour l’économie de marché, on accélère les privatisations, on encourage l’investissement étranger ainsi que les exportations. Dans son plan de développement le nouveau gouvernement se donne comme objectifs prioritaires la réduction du chômage et des déséquilibres économiques régionaux.
Près de 90% de la population capverdienne est catholique, 8% est protestante, et il existe encore de petites communautés religieuses.
Sur l’île de Santiago, les Rabelados sont une secte qui s’est séparée du reste de la société dans les années 1940. A cette époque, l’église catholique envoya quelques prêtres sur l’île pour reprendre les enseignements religieux, introduisant ainsi quelques changements sur la manière dont les messes étaient tenues et sur les coutumes religieuses du peuple.
Quelques groupes de personnes n’étaient pas d’accord avec ces changements, alors ils ont choisi de continuer à pratiquer leur religion comme ils l’avaient fait jusque-là, mais cette fois ils l’ont fait en secret. Ces groupes ont ensuite été ridiculisés par la société et certains ont même été poursuivis et déplacés vers d’autres îles.
Contraints de créer de petites communautés cohésives, ces groupes ont cherché refuge dans la campagne de l’île de Santiago, principalement dans les zones montagneuses inaccessibles autour de Tarrafal et de Santa Cruz. Existant encore jusqu’à aujourd’hui, ces communautés vivent traditionnellement dans des huttes en bambou, généralement dans la maison de la famille du chef de la communauté.
La langue officielle du Cap-vert est néanmoins le portugais. La langue maternelle est le créole capverdien. Il s’agit d’un créole d’origine portugaise et c’est le plus ancien créole encore parlé qui existe. C’est une langue à part entière par définition et non un dialecte.
Il existe des variations régionales du créole, propres à chacune des neuf îles habitées, mais qui ne sont pas suffisamment importantes pour empêcher la compréhension entre les habitants. Les différents créoles du Cap-Vert peuvent être séparés en deux groupes : les créoles de Sotavento (Brava, Fogo, Santiago et Maio) et les créoles de Barlavento (Boa Vista, Sal, São Nicolau, São Vicente et Santo Antão).
Les premières langues étrangères enseignées à l’école sont le français et l’anglais. Dans les principaux lieux et villes touristiques, vous serez bien compris lorsque vous utiliserez le portugais, l’anglais, le français, l’italien ou l’espagnol.
Le Cap-Vert est considéré par de nombreuses institutions comme l’un des pays les plus stables d’Afrique et bénéficie d’une bonne gouvernance démocratique, de la transparence et de taux d’alphabétisation et de mesures de santé élevés. Cependant, le pays a connu une croissance relativement modeste au cours des dernières années, notamment en raison d’une baisse du tourisme affecté par la crise économique mondiale et l’apparition de la pandémie de Covid-19. Après s’être contractée de -14,8 % en 2020, la croissance économique a rebondi à 4 % en 2021 (FMI), soutenue par l’assouplissement des restrictions de voyage et des taux de vaccination plus élevés en Europe, d’où proviennent la majorité des touristes (Coface). Selon les estimations du FMI, la croissance du PIB devrait encore s’accélérer pour atteindre 6,5 % en 2022 et 6,1 % en 2023, à mesure que l’activité touristique continue de se redresser et que les investissements et les envois de fonds en provenance d’Europe augmentent.
L’économie du Cap-Vert a été durement touchée par la pandémie, alors que le ralentissement économique mondial, les restrictions de voyage et les mesures de confinement nationales ont poussé l’économie dans la récession. En 2021, l’économie a commencé à se redresser et les finances publiques se sont légèrement améliorées, mais la crise a eu des effets durables. Le déficit public est passé de 9,1% du PIB en 2020 à -8% du PIB en 2021, mais est resté à un niveau élevé (Coface). Il devrait encore se réduire à -5 % du PIB en 2022, les autorités accordant la priorité à l’assainissement budgétaire (Coface). La dette publique est passée de 158,1 % du PIB en 2020 à 160,7 % du PIB en 2021, mettant le pays en situation de surendettement (FMI). Il devrait baisser à 152,1 % du PIB en 2022 et à 143,5 % du PIB en 2023 (FMI). Il est majoritairement externe, détenu par des bailleurs multilatéraux, bilatéraux et concessionnels, ce qui tempère le risque élevé de défaut (Coface). L’inflation a légèrement augmenté passant de 0,6% en 2020 à 1,5% en 2021 et tout en augmentant devrait rester faible en 2022 (1,6%) et 2023 (1,7%) (FMI). Ce faible niveau est principalement dû à un arrimage du taux de change à l’euro (BAD). Les priorités du gouvernement sont de soutenir la reprise post-pandémique, ainsi que d’améliorer les positions budgétaire et extérieure et de rétablir la viabilité de la dette. Le budget 2022, majoritairement financé par les impôts, les dons et les emprunts, donne la priorité aux services publics généraux, suivis de l’éducation, de la protection sociale, des affaires économiques, de la santé, de la sécurité, du logement et de la protection de l’environnement. L’État entend réduire sa dépendance énergétique en développant les énergies renouvelables et s’est engagé à obtenir 100% de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2025. Le pays s’est également engagé à conduire les États africains vers des efforts similaires. L’économie du Cap-Vert est très axée sur les services, le commerce, les transports, le tourisme et les services publics représentant environ les trois quarts du PIB.
Le Cap-Vert a récemment été promu au statut de pays à revenu intermédiaire. Cependant, malgré ses résultats économiques optimistes, la pauvreté, le chômage, le manque de diversification touchent une grande partie de la population et les infrastructures restent peu développées. Le pays est également aux prises avec des trafiquants de drogue, et l’inégalité des revenus et l’exclusion sociale restent critiques. Le taux de chômage a atteint 14,5% selon les données officielles et ne devrait baisser que légèrement à 14,2% en 2022. Le chômage est le plus élevé chez les jeunes, avec un taux estimé à plus de 40% (BAD). La pauvreté était estimée à 35,5% de la population en 2020 (BAD). Pour accroître la productivité et lutter contre le chômage élevé des jeunes et des femmes, le gouvernement soutient les micro, petites et moyennes entreprises par le biais de subventions aux pépinières d’entreprises et de projets pilotes d’employabilité. De plus, la construction de nouveaux hôtels offre un canal pour la construction et la création d’emplois.
C’est incontestablement la plus grande richesse du Cap-Vert. Peuplé par des européens et par des esclaves africains, le Cap-Vert est le pays du métissage. Dernière étape avant la grande traversée de l’Atlantique, l’archipel a attiré une multitude de bateaux venant d’autant de pays, contribuant un peu plus à chaque passage au grand brassage des techniques, des mélodies, des thèmes et des rythmes.
Qu’elle soit venue d’Europe (fado, polka, mazurka, contredanse), d’Afrique puis du Brésil (samba, bossa) et plus récemment des Caraïbes (merengue, zouk), la musique a voyagé jusqu’au Cap-Vert où les habitants étaient demandeurs. Au carrefour de quatre continents, les musiciens n’ont eu de cesser d’absorber, d’intégrer les découvertes qu’ils faisaient au gré des rencontres.
La musique capverdienne remporte des succès qui ne se limitent pas à ceux de CESARIA EVORA: les tournées qui s’organisent ici et là, la variété et la richesse de la production prouvent l’intérêt du public international pour un son jusque-là peu ou pas du tout connu.
Ces fêtes se sont rapidement transformées en théâtre de rue où toute la société était représentée et caricaturée : les officiels, les ecclésiastiques, les gouvernants… Dès 1723, ces manifestations furent réprimées à cause des débordements, des caricatures et du désordre public et en 1895, elle fut même interdite à Praia par le gouverneur Serpa Pinto. La fête en elle-même suit un rituel précis avec la préparation de la nourriture, la messe, le vol du Saint et du drapeau… La tabanca existe toujours dans l’île de Santiago. Les gens qui font partie d’un tel groupe célèbrent les funérailles de leurs membres suivant un rituel précis et versent de l’argent mensuellement pour créer un fonds de soutien pour les dépenses funéraires.
On peut visiter le Cap-Vert agréablement tout l’année. Pour jouir des conditions les plus intéressantes, mieux vaut visiter le Cap-Vert entre fin septembre et juin dans la saison sèche. La saison des pluies se situe de juillet à octobre et elles peuvent être irrégulières d’une année à l’autre. La température moyenne annuelle se situe autour de 25°C, avec des variations faibles (amplitude de l’ordre de 10°C maximum).
Valable 6 mois après la date de retour. Les enfants doivent posséder un passeport individuel. Ils ne peuvent plus être inscrits sur le passeport de leurs parents. La carte d’identité n’est pas reconnue.
Depuis le 1er janvier 2019, les citoyens de l’Union européenne, la Suisse et le Canadá sont exemptés de visa pour des séjours jusqu’à 1 mois. Par ailleurs, une taxe de sécurité aéroportuaire (TSA) est appliquée: 3.400 escudos cap-verdiens (environ 31 €) pour les vols internationaux.
Cette taxe peut être réglée au moment du pré-enregistrement, obligatoire pour tous les voyageurs étrangers, à effectuer sur le site officiel gouvernemental (www.ease.gov.cv). Elle peut aussi être acquittée à l’arrivée dans l’un des 4 aéroports internationaux de l’archipel (mais jamais pour les enfants de moins de 2 ans).
Pas de vaccin obligatoire. Mais la vaccination contre la fièvre jaune devient obligatoire pour les voyageurs venant d’une zone infectée, ce qui peut concerner les voyageurs arrivant du Sénégal. Elle doit être faite au moins 10 jours avant le départ.
A partir du 1er juillet, tous les passagers voyageant vers le Cap-Vert doivent présenter un certificat de vaccination avec la dose de rappel (pour les vaccins Janssen, une dose + dose de rappel est envisagée) ou la preuve d’un test PCR négatif dans les 72 heures ou des antigènes jusqu’à 48 heures avant votre voyage ou un certificat de récupération valide.
Cova Trekking est une agence de Voyages & Tourisme locale basée à Porto Novo sur l’île de Santo Antão au Cap-Vert. Née en 2018, son nom vient du célèbre cratère du volcan situé dans le Parc Naturel de Cova de Paul, un incontournable pour ceux qui veulent découvrir Santo Antão.
Cova Trekking est l’organisateur et le planificateur local de votre voyage au Cap-Vert! Nous proposons des randonnées sur les iles de Santo Antão, São Vicente, São Nicolau, Santiago, Fogo et Brava. Des circuits sur mesure que vous pourrez mixer, des séjours en petit groupe, des voyages en famille accompagnés d’un guide local expérimenté.
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